Plus précisément, 32,5% des communes abaisseront le taux IMI en 2017, la taxe communale foncière. C'est alors que les intentions de 298 des 308 municipalités ont déjà été révélées.
Je rappelle qu'une motivation possible de cette révision à la baisse est que 2017 sera une année électorale pour les autorités locales et il est courant que ces pertes, même si elles sont majoritairement de l'ordre de 1 ou 2 dixièmes, précèdent ce type d'événement.
Un fait révélateur de cette tendance est qu'aucune municipalité n'a décidé d'augmenter le taux IMI. Selon les chiffres déjà connus, plus de la moitié des communes ont opté pour le taux minimum, qui est de 0,3%, mais pour certaines communes il peut aller jusqu'à la valeur maximale de 0,45%.
Les taux IMI sont définis chaque année par les assemblées municipales sur proposition des dirigeants des conseils municipaux et constituent pour certaines municipalités l'une des principales recettes, tandis que pour d'autres municipalités, comme Lisbonne, cela ne se produit pas.
En plus des frais, les municipalités ont la possibilité d'établir des remises pour certains ménages, en fonction du nombre d'enfants, ce que l'on appelle l'IMI Familiar. Contrairement à 2016, à partir de 2017, ces remises sont calculées comme une déduction fixe:
- 1 enfant - 20 € de déduction;
- 2 enfants - 40 € de réduction;
- 3 enfants ou plus - 70 € de réduction.
Il y a aussi la possibilité de paiement par étapes. En 2016, pour des montants supérieurs à 250 € et inférieurs à 500 €, le paiement pourra être effectué en 2 fois (avril et novembre). Pour les montants supérieurs à 500 €, IMI peut être payé en 3 fois (avril, juillet et novembre).
Les tarifs désormais publiés se réfèrent à l'année 2016 mais seront facturés en 2017.