La toponymie est la discipline responsable de la désignation de sites ou de lieux et de l'étude de leurs noms géographiques, ensemble ou systèmes de toponymes.
La toponymie est la discipline qui étudie l'origine et la signification des noms de lieux, tels que les villes, les villages, les rues et les places. Au Portugal, la toponymie est un domaine d'étude très important, car elle reflète l'histoire et la culture du pays.
En relation avec la désignation des lieux, il existe un grand nombre de termes et de préfixes qui aident à mieux comprendre leurs caractéristiques. Voici un petit glossaire, avec une liste des différentes appellations associées à la toponymie des lieux ou voies urbaines, selon la loi portugaise.
Circulation routière et piétonne, ou, de préférence, uniquement piétonne, intégrant une structure verte à caractère public, avec de forts arbres centraux ou latéraux, qui s'assume comme un élément noble du territoire, où les fonctions d'habitation, de récréation et de loisirs peuvent être localisées et qui, par sa disposition uniforme, son extension et son profil transversal, se démarque du tissu urbain dans lequel elle s'insère, constituant souvent l'un de ses principaux éléments structurants.
Nom général de la personne.
Voie publique à circulation automobile, piétonne ou mixte, généralement flanquée de trottoirs, qui se connecte au sein d'espaces urbains, et peut présenter différentes situations de profil sur sa longueur ;
Voie de circulation routière et piétonne de dimensions considérables (longueur et section supérieures à celle de la rue). avec un tracé uniforme sur sa longueur et qui borde généralement un carré. Il est similaire à Alameda, mais moins expressif en termes de profil transversal. Il comporte plus de deux voies, pouvant regrouper un plus grand nombre et/ou une diversité de fonctions urbaines, comme le commerce et les services, au détriment des fonctions de séjour, d'espaces verts et de loisirs, même s'il peut les contenir.
Sentier rustique et étroit, de la largeur d'une voiture tout au plus, ouvert entre murs, haies ou hautes haies.
Ensemble de bâtiments contigus ou voisins, avec leur propre morphologie urbaine et organique, qui les distingue dans le tissu urbain du lieu.
Rue étroite et courte, la plupart du temps sans issue.
Chemin ou rue pavée à forte pente.
Route à circulation mixte, ou piétonne, généralement non goudronnée, et son tracé peut être sinueux et son profil étroit. Il est plutôt associé à des milieux ruraux, ou à des caractéristiques moins qu'urbaines, et peut ne pas être flanqué de murs ou de bâtiments ou donner accès à des occupations urbaines.
Route destinée à la circulation des vélos sans moteurs.
Désignation complète d'un toponyme urbain contenant le nom propre de l'espace public, le type de toponyme et les autres éléments composant la plaque ou le repère toponymique.
Construction permanente, pourvue d'un accès indépendant à l'espace public, délimitée par des murs extérieurs ou mitoyens, allant des fondations à la toiture, et destinée à l'usage humain ou autre.
C'est l'activité ou le résultat de la construction, de la reconstruction, de l'agrandissement, de la transformation ou de la conservation d'un bien destiné à l'usage de l'homme, ainsi que de toute autre construction qui est incorporée dans le sol de façon permanente, en vertu du régime juridique de urbanisation et construction institué par le décret-loi n.º 555/99 du 16 décembre, modifié et republié par le décret-loi n.º 136/2014 du 9 septembre.
Itinéraire piéton formé d'une série de niveaux et/ou de marches, destiné à relier des lieux d'altitudes différentes, sur un terrain en pente, afin de minimiser l'effort du parcours.
Zone du territoire qui, par la force de la loi ou un acte exprès qui a déterminé son intégration dans le domaine public, est sous administration municipale, faisant l'objet d'une utilisation commune par le grand public et, cumulativement, est intégrable dans l'un des typologies, à savoir : avenue, rue, avenue, ruelle, ruelle, trottoir, chemin, escalier, escalier ou marches, route, rond-point, jardin, pente, place, place, parc, place, place, rue, cour, ruelle ou ruelle.
Voie terrestre goudronnée, de préférence destinée à la circulation routière, qui relie des agglomérations ou des voies urbaines, et qui peut relever de l'administration municipale ou d'autres entités administrées directement ou indirectement par l'État.
Immeuble d'angle formant un angle.
Espace vert extérieur, inséré dans le tissu urbain et à usage public. Caractérisé par une forte présence végétale, avec des fonctions de loisirs et de bien-être des populations résidant à proximité immédiate et dont l'accès est majoritairement piéton.
Sentier pavé, ou rue très escarpée, inséré dans l'espace urbain.
Terrasse ou place sans forme régulière, ni rigueur de conception urbaine. Il s'agit d'un espace public qui assume la fonction d'un nœud de distribution de trafic où aboutissent des structures de voirie secondaire du tissu urbain, où la présence d'arbres, de fontaines, de croix, de pilori est ou était caractéristique.
Un immeuble destiné à la construction, constitué dans le cadre d'une opération de lotissement ou d'un plan de détail avec effets d'enregistrement, conformément aux termes du décret réglementaire n° 9/2009 du 29 mai.
Ensemble de bâtiments contigus, ou très proches, comportant cinq logements ou plus, et le périmètre respectif, qui correspond à une appellation ou un toponyme.
Numérotation fournie par les communes, attribuée à la porte d'entrée, ou portail, qui donne accès à un bâtiment, ou, lorsque celui-ci n'est pas directement attenant à l'espace public adjacent, à la parcelle, ou lot, sur lequel il se trouve ,
Les travaux de création et d'aménagement d'infrastructures destinés à desservir directement des espaces ou des bâtiments urbains, à savoir les rues routières et piétonnes, les réseaux d'assainissement et d'eau, d'électricité, de gaz et de télécommunications, ainsi que les espaces verts et autres espaces à usage collectif, dans le cadre du régime juridique de l'urbanisation et la construction institué par le décret-loi n° 555/99 du 16 décembre, modifié et republié par le décret-loi n° 136/2014 du 9 septembre.
Côté vertical d'une ouverture de porte ou de portail.
Les actions qui ont pour objet ou pour effet la constitution d'un ou plusieurs lots destinés, immédiatement ou ultérieurement, à la construction urbaine et qui résultent de la division d'un ou plusieurs immeubles ou de leur remembrement, en vertu du régime juridique de l'urbanisme et de la construction institué par le décret-loi n.º 555/99 , du 16 décembre, modifié et republié par le décret-loi n.º 136/2014 , du 9 septembre.
Les opérations matérielles d'urbanisation, de construction, d'utilisation d'immeubles ou de terrains pourvu que, dans ce dernier cas, à des fins non exclusivement agricoles, d'élevage, forestières, minières ou d'hydraulique publique, dans les conditions du régime juridique de l'urbanisation et de la construction institué par Décret-loi n.º 555/99 , du 16 décembre, modifié et republié par le décret-loi n.º 136/2014 , du 9 septembre.
Espace urbain multifonctionnel de dimensions réduites, entouré de bâtiments, généralement résidentiels.
La partie supérieure des cadres de portes et de fenêtres ou des cercueils qui maintient les deux jambages horizontalement.
Portion de territoire délimitée physiquement, juridiquement ou topologiquement, ne résultant pas d'une opération de lotissement.
Grand espace vert public à ciel ouvert, caractérisé par une forte présence de végétation, pouvant disposer d'aires de stationnement. D'une grande importance en termes environnementaux et paysagers, il garantit la continuité des écosystèmes naturels, la régulation du microclimat, l'épuration atmosphérique ainsi que la protection et la valorisation des eaux et des sols. Il est supposé être un lieu accessible et agréable pour soutenir les activités récréatives et de loisirs, avec une structure fonctionnelle qui donne aux utilisateurs la liberté de mouvement dans toute la zone disponible, sans restrictions sur les rues et les zones pavées.
Partie de la voie publique destinée à la circulation piétonne.
Sorte d'enseigne avec l'inscription du nom du lieu et d'autres éléments qui composent la plaque toponymique ;
Espace public urbain large et spacieux, de forme régulière, libre d'immeubles mais généralement entouré d'immeubles et desservi par une ou plusieurs rues. En règle générale, les places sont des lieux centraux, regroupant des fonctions à caractère public, de commerce et de services, et disposent généralement de vastes espaces libres pavés et/ou boisés, avec des espaces récréatifs et/ou de loisirs pour le plaisir de la population.
Petite place, généralement associée à une fonction d'habitation, mais qui peut cependant cumuler des fonctions d'un autre ordre, qui trouve souvent son origine dans un élargissement de voirie ou dans des situations d'impasse dans le tissu urbain.
Une partie juridiquement autonome du terrain, y compris l'eau, les plantations, les bâtiments et les constructions de toute nature qui y sont incorporés ou installés à titre permanent.
Entité, publique ou privée, chargée d'entreprendre des opérations urbaines.
Disposition en plan incliné.
Place carrée ou circulaire, généralement en raison de la typologie de sa structure routière - rond-point. Espace d'articulation des différentes structures de voirie dans un lieu, souvent de valeur hiérarchique différente, qui ne présente pas d'occupation urbaine dans son environnement immédiat. Chaque fois qu'elle regroupe des fonctions urbaines et s'assume comme élément structurant du territoire, elle prend le nom de Praça ou de Largo.
Voie piétonne et/ou de chaussée, constituée d'au moins une chaussée, des voies de service latérales, des voies de passage centrales, des trottoirs et des voies latérales d'arrêt et de stationnement qui assument les fonctions de circulation et de séjour des piétons, de circulation, d'arrêt et de stationnement des voitures, d'accès aux bâtiments, continuité du tissu urbain, infrastructures de support et espaces d'observation et d'orientation. Il peut présenter ou non une structure verte, son tracé, ainsi que son profil, peuvent ne pas être uniformes, et peuvent inclure dans son parcours des éléments urbains d'un autre ordre : squares, squares, etc., sans que cela compromette son entité. Hiérarchiquement immédiatement inférieure à l'Avenida, elle pourra regrouper plusieurs fonctions ou n'en contempler qu'une seule.
Espace non pavé, plat et large, à l'intérieur d'un périmètre urbain ou d'une agglomération, généralement le cimetière ou la chapelle.
Nom d'un lieu, d'un lieu, d'une ville, d'une rue, etc. ; désignation par laquelle un espace public est connu ;
Rue étroite reliant au moins deux voies urbaines, généralement bordée d'immeubles.
Ouvertures vers l'extérieur;
Poutre au-dessus des portes ou des fenêtres pour soutenir la continuation du mur.
Tracé de rue qui relie un endroit à un autre;
Rue aux dimensions étroites, tendant à se situer dans le noyau ancien du tissu urbain, à une seule voie et à circulation difficile ou impossible pour les véhicules à moteur.
L'attribution des toponymes est du ressort des mairies, qui doivent suivre une procédure de consultation publique, et des paroisses, pour le choix des toponymes. Le processus de consultation publique comprend l'analyse et la discussion des noms proposés par la population, ainsi que l'évaluation de leur adéquation à l'histoire et à la culture locales.
Lorsqu'il s'agit de nommer de nouvelles rues ou places, il est courant de choisir les noms de personnalités importantes de l'histoire locale ou nationale, telles que des écrivains, des poètes, des politiciens, des artistes, entre autres, afin d'honorer des personnes, des institutions ou des événements pertinents pour la communauté, en préservant la mémoire collective et l'identité culturelle. Il est également courant de choisir des noms de lieux qui se rapportent à l'histoire ou à la géographie de la région, comme des rivières, des montagnes ou des lieux emblématiques.
En outre, la toponymie au Portugal est également réglementée par la Commission de toponymie, qui est chargée de proposer l'attribution de nouveaux noms de lieux et de veiller à la bonne application de la loi. La Commission de toponymie est composée d'experts en histoire, linguistique et géographie et joue un rôle clé dans la préservation de l'identité culturelle portugaise.
La toponymie au Portugal est très riche et variée, reflétant l'histoire et la diversité culturelle du pays et remontant à l'époque romaine, lorsque les Romains baptisaient les lieux avec les noms de divinités, de héros et d'empereurs.
Certains des noms de lieux les plus courants au Portugal proviennent de mots portugais, tels que "Rua", "Largo" et "Praça", cependant, de nombreux noms de lieux au Portugal proviennent d'autres langues, telles que l'arabe, le latin et le galicien.
La toponymie au Portugal est régie par le décret-loi n.º 230/89 et le décret réglementaire n.º 19/89 , du 21 juillet, qui crée le Conseil national de la toponymie et établit son règlement avec les normes et critères à suivre pour attribuer des noms de lieux. Il s'agit d'un organe consultatif pour tous les organismes générateurs de toponymes (notamment les municipalités).
Par exemple, le nom de la ville de Lisbonne provient du latin « Olissipo », qui signifie « port doux ». Le nom de la ville d'Évora vient du galicien "Eburonia", qui signifie "ville des ifs". Le nom de la ville de Porto provient du latin "Portus Cale", qui signifie "port de Cale".
En résumé, la toponymie au Portugal est un domaine d'étude très important qui reflète l'histoire et la culture du pays. L'attribution correcte des noms de lieux est fondamentale pour la préservation de l'identité culturelle portugaise et pour la promotion de la connaissance de l'histoire et de la géographie du pays.